Dans l’univers poétique contemporain, la solitude semble être un thème récurrent et inspirant pour de nombreux artistes. Boniface Mongo-Mboussa explore la vie et l’œuvre d’un personnage maudit, nous plongeant dans un monde où la solitude semble omniprésente. De même, Tchicaya U Tam’si, à travers son ouvrage « Eclaircissements sur la poésie », nous offre un regard profond sur cette forme d’expression artistique qui peut être un refuge dans la solitude.
À Paris, une artiste peintre trouve dans la solitude l’inspiration pour insuffler de la poésie à ses œuvres. Elle brise l’isolement en lançant un concours de poésie, invitant ainsi d’autres âmes solitaires à s’exprimer à travers les mots. De plus, le Printemps des poètes à Lormes offre l’opportunité de franchir les frontières de la solitude en célébrant la poésie dans toute sa splendeur.
Au cinéma, le film « Deux moi » nous plonge au cœur de la solitude de deux êtres à Paris, capturant la beauté et la complexité des relations humaines. Léo Ferré, l’intégrale, nous offre un troisième volet empreint de cheveux blancs et de liberté, symbolisant peut-être la sagesse acquise à travers les expériences solitaires.
Dans un registre plus sombre, le Festival du TNB présente « Notre solitude », un récit puissant sur le procès des attentats de Charlie Hebdo, mettant en lumière les moments de solitude et de combat intérieur. Le poème du dimanche, « Dans ma solitude » de Rabi’a Al-‘Adawiyya, résonne comme un écho à la quête spirituelle et à l’acceptation de la solitude.
Enfin, Boris Groys explore la poétique de l’auto-design dans son ouvrage « En public », offrant une réflexion sur la manière dont la création artistique peut être un rempart contre la solitude. En période de retrait et de solitude, les 7 poésies qui illuminent et apaisent l’âme se révèlent comme des phares dans la nuit, guidant les cœurs solitaires vers la beauté et la sérénité.
